Elle chante, elle joue, elle rit — et maintenant, elle croit. Camille Lellouche, l’artiste aux mille visages, vient de livrer une confession inédite : « Je suis très croyante ». Ce n’est pas un simple mot. C’est une révélation, née au creux d’une nuit blanche, au bord du lit de sa fille, il y a deux ans. L’annonce, publiée le par Prisma Média, bouleverse l’image que le public avait d’elle : celle de la comédienne acerbe, de la chanteuse brute, de la militante contre les violences conjugales. Maintenant, il y a aussi celle qui prie.
Une foi née dans les bras d’une enfant
Camille Lellouche n’a pas précisé de quelle foi il s’agit. Pas de nom d’Église, pas de référence à un texte sacré. Juste cette phrase, simple, puissante : « Je suis très croyante ». Et elle l’a dit en lien direct avec la naissance de sa fille, née vers 2023. Ce n’est pas un hasard. Beaucoup de mères parlent de transformation après l’accouchement — mais peu osent dire qu’elles ont trouvé Dieu dans les cris du bébé, dans les nuits sans sommeil, dans la peur panique de ne pas être à la hauteur. Pour elle, la maternité n’a pas été une extension de sa personnalité. Elle l’a refaite.
« Avant, je croyais en la force, en la volonté, en la révolte », a-t-elle confié. « Maintenant, je crois en quelque chose de plus grand que moi. Quelque chose qui ne se commande pas, qui ne s’écrit pas en chanson. »
Un parcours marqué par la douleur et la résilience
La foi ne vient pas toujours de la joie. Parfois, elle naît de ce qui reste après l’effondrement. Entre 19 et 21 ans, Camille Lellouche a vécu une relation toxique, violente, dont elle a parlé en 2020 sur Sept à huit sur TF1. Elle a reçu près de 400 messages par jour — des lettres, des photos, des témoignages d’hommes et de femmes qui se reconnaissaient dans son histoire. « C’était très dur », a-t-elle dit. « Mais c’était un devoir humain. »
Elle a aussi parlé, dans un entretien avec ELLE France (n°4085739), de la lenteur de la reconnaissance artistique : « Un chirurgien, après onze ans d’études, peut exercer. Pour un artiste, ça peut prendre vingt ou trente ans. » Une phrase qui résume une vie de lutte. Elle a appris le piano classique dès l’âge de cinq ans. Elle a chanté dans les bars de banlieue. Elle a écrit des chansons pour ne pas mourir. « Dès que j’ai commencé à souffrir, j’ai écrit des chansons. La musique et l’écriture étaient les seuls moyens d’expression qui me sauvaient. »
La religion, un nouveau chapitre après l’art
En 2024, elle a sorti l’album A sous le label Belem Music. Un disque sombre, pur, presque intime. Et en parallèle, elle a produit une vidéo en noir et blanc, qui montrait des personnes stigmatisées — pour leur handicap, leur origine, leur religion ou leur orientation sexuelle. Un manifeste silencieux. « J’ai voulu montrer qu’on peut être beau même quand le monde vous dit que vous ne l’êtes pas », a-t-elle expliqué.
La religion, aujourd’hui, semble être la suite logique. Pas un abandon de l’art, mais une extension. Une autre façon de dire ce que les mots ne portent plus. Ce n’est pas une conversion soudaine. C’est une révélation lente, comme la lumière qui entre par une fenêtre le matin, après une longue nuit.
Des concerts, une vie, un nouveau silence
Le jour même où elle révèle sa foi — le — elle monte sur scène au Olympia, à Paris. Trois soirs consécutifs. Les billets sont vendus. Les lumières s’allument. Mais cette fois, elle ne chante pas seulement pour les fans. Elle chante pour elle. Pour sa fille. Pour les mères qui n’ont pas trouvé la paix. Pour les survivantes qui n’ont pas encore osé parler.
Sur Instagram, elle a posté une photo le même jour : elle, en train de quitter sa fille — peut-être à la crèche, peut-être chez une nounou. Le texte ? Un simple « Merci d’être là. » Rien de plus. Mais tout était là. La peur. La gratitude. Le silence.
Un phénomène culturel qui résonne
En France, parler ouvertement de religion, surtout pour une femme publique, reste rare. Et encore plus quand on vient du monde de l’art. Camille Lellouche brise un tabou. Elle ne prêche pas. Elle ne convertit pas. Elle se raconte. Et c’est peut-être ça, la révolution : une artiste qui, au lieu de crier, chuchote. Qui, au lieu de se battre, se recueille.
Le public réagit. Les réseaux sociaux s’emballent. Des mères lui écrivent : « Moi aussi, j’ai trouvé Dieu en voyant mon enfant respirer. » Des anciennes victimes lui disent : « Tu ne l’as pas dit, mais je sais que tu as trouvé la paix. »
Ce n’est pas un coup de pub. C’est une transition. Une métamorphose. Une femme qui, après avoir utilisé la scène pour survivre, utilise la foi pour vivre.
Frequently Asked Questions
Pourquoi Camille Lellouche parle-t-elle de religion maintenant ?
Sa révélation spirituelle est directement liée à la maternité. Après la naissance de sa fille vers 2023, elle a décrit une transformation intérieure profonde, où la peur, la vulnérabilité et l’amour inconditionnel ont remplacé la révolte comme moteur existentiel. Ce n’est pas une conversion soudaine, mais une évolution naturelle, comme elle l’a souvent décrite pour sa musique : une réponse à la douleur.
Est-ce qu’elle a précisé quelle religion elle pratique ?
Non. Dans l’interview publiée par Prisma Média, Camille Lellouche n’a pas mentionné de dénomination spécifique — ni catholique, ni musulmane, ni bouddhiste. Elle a simplement affirmé être « très croyante », ce qui laisse ouverte l’interprétation. Son approche semble plus spirituelle que dogmatique, centrée sur l’expérience personnelle que sur les rites.
Comment le public réagit-il à cette révélation ?
Les réactions sont majoritairement positives, surtout chez les mères et les survivantes de violences. Des centaines de messages sur les réseaux sociaux racontent des histoires similaires : « J’ai trouvé la paix en regardant mon enfant dormir. » Ce qui frappe, c’est que sa parole résonne comme un miroir — pas comme une prédication. Elle ne donne pas de réponses. Elle partage sa quête.
Est-ce que cela change sa carrière artistique ?
Pas encore formellement. Son album A et ses concerts à l’Olympia sont toujours programmés comme prévu. Mais les textes de ses prochaines chansons pourraient évoluer. Son dernier clip, qui mettait en lumière les minorités stigmatisées, montre déjà une sensibilité spirituelle. La foi pourrait devenir un nouveau thème — pas comme un message, mais comme un silence entre les notes.
Pourquoi cette déclaration est-elle importante en France ?
En France, où la laïcité est sacro-sainte, les personnalités publiques évitent souvent de parler de religion, de peur d’être perçues comme prosélytes ou radicales. Camille Lellouche, elle, parle sans juger, sans imposer. Elle réintroduit la spiritualité comme une expérience humaine, pas comme une idéologie. C’est une rupture silencieuse, mais profonde.
Quel lien y a-t-il entre sa lutte contre les violences et sa foi actuelle ?
Elle a dit que la musique l’a sauvée après les violences. Aujourd’hui, elle dit que la foi la tient. Ce n’est pas un changement de combat, mais une évolution de l’outil. Là où elle criait avant, elle respire maintenant. Là où elle réclamait justice, elle cherche la paix. Ce n’est pas un abandon de son militantisme — c’est un approfondissement.