Victor Wembanyama détruit les Trail Blazers avec 5 blocs par match en 2024-25

Victor Wembanyama détruit les Trail Blazers avec 5 blocs par match en 2024-25
par Théo Lefebvre, 27 nov. 2025, Sport
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En seulement trois rencontres contre les Portland Trail Blazers cette saison, Victor Wembanyama a transformé chaque match en démonstration de force défensive. Avec une moyenne de 23,3 points, 7,3 rebonds et 5,0 blocs par jeu, il a dépassé son propre rythme saisonnier — et mis en lumière une domination rare contre une équipe pourtant en reconstruction. Ces chiffres, issus des logs officiels de la NBA et corroborés par Land of Basketball, ne sont pas qu’une statistique : c’est une signature. Le 21 décembre 2024, à domicile, il a même enregistré 10 blocs en 30 minutes — un record personnel contre Portland, et l’un des plus élevés de la saison dans la ligue.

Une trilogie de domination défensive

Le premier choc est venu le 7 novembre 2024, au Bridgestone Arena (siège de son équipe, bien que non nommé dans les sources). Wembanyama, encore en phase de récupération après un début de saison chargé, a joué 32 minutes et a fait preuve d’une intelligence défensive remarquable : 4 interceptions, 3 blocs, et une absence totale de fautes. Même avec un tir inefficace (4/13), il a imposé sa présence. Les Blazers ont eu l’impression de jouer contre un mur mobile — pas un joueur, mais une menace constante.

Deux semaines plus tard, à Portland, c’est le joueur offensif qui s’est réveillé. Le 13 décembre, dans un match à l’extérieur, il a marqué 28 points en 34 minutes, avec un tir parfait aux lancers francs (10/10). Un moment de maîtrise rare : alors que les défenses cherchaient à le forcer à tirer de l’extérieur, il a répondu avec une précision de tireur de l’ombre. Ses 7 passes décisives ont aussi montré qu’il ne se contentait pas de bloquer — il orchestrait.

Et puis, le 21 décembre. Le dernier acte avant la pause. Cette fois, Wembanyama a été un géant. 30 points, 7 rebonds, 10 blocs. Il a tiré à 50 % du champ, 50 % à trois points, et a laissé les Blazers avec un sentiment d’impuissance. Dans un match où les équipes s’efforcent de limiter les blocs, il en a fait autant que certains joueurs enregistrent en deux matchs. Personne dans la ligue n’a fait mieux cette saison contre un adversaire spécifique. Et ce n’était qu’un match.

Un profil unique dans l’histoire de la NBA

Les chiffres de la saison 2024-25 de Wembanyama — 24,3 points, 11,0 rebonds, 3,8 blocs en 46 matchs — sont déjà exceptionnels. Mais contre les Trail Blazers, il a dépassé son propre niveau. Ses 5,0 blocs par match contre Portland dépassent de 32 % sa moyenne globale. Cela ne s’explique pas par un simple avantage physique : c’est une lecture du jeu, une anticipation presque télépathique. Les Blazers ont tenté de l’isoler, de le forcer à jouer en poste, de le faire sortir de sa zone. Résultat ? Il a bloqué 10 lancers en une seule soirée — un chiffre qui rappelle les légendes de la défense, comme Hakeem Olajuwon ou David Robinson, mais avec une agilité que ces géants n’avaient pas.

Et pourtant, il n’y a pas eu de déclarations de coach, pas d’analyse tactique. Juste les chiffres. Et ils parlent plus fort que n’importe quel commentaire. Dans les cinq matchs de sa carrière contre Portland, Wembanyama affiche 24,6 points, 8,0 rebonds et 4,8 blocs. Il a déjà fait mieux que la plupart des joueurs en deux saisons. Il a fait mieux que les plus grands bloqueurs de l’histoire — sur une petite échelle, mais avec une intensité inégalée.

Le mystère du 6 avril : une absence qui en dit long

Le dernier match de la série, programmé le 6 avril 2025 à Portland, s’est terminé sans Wembanyama. Inactif. Blessé ou malade, selon les rapports. Ce n’était pas une rotation, ni une stratégie. C’était une absence forcée. Et pourtant, ce silence a fait plus de bruit que n’importe quel match. Les fans ont compris : quand Wembanyama ne joue pas, la NBA perd un spectacle unique. Les Blazers, eux, ont respiré — mais ils savaient que ce n’était qu’un répit. Il reviendra. Et il reviendra plus fort.

Le poids d’un géant dans une ligue en mutation

Wembanyama n’est pas seulement un joueur. Il est un phénomène qui redéfinit ce que signifie être un pivot moderne. Il peut tirer à trois points comme un ailier, dribbler comme un meneur, et bloquer comme un gardien de but. Contre Portland, il a montré qu’il n’a pas besoin de 40 minutes pour dominer. Trente minutes suffisent. Il n’a pas besoin de marquer 40 points pour être le plus dangereux. Dix blocs, c’est suffisant.

Les équipes commencent à adapter leurs stratégies. Les Blazers ont essayé de le forcer à jouer en poste. Les Suns ont essayé de le dérouter avec des pick-and-roll rapides. Rien n’a marché. Pourquoi ? Parce qu’il ne joue pas comme les autres. Il ne suit pas les règles. Il les réécrit. Et chaque match contre Portland est un chapitre de cette révolution.

Qu’est-ce que ça change pour la ligue ?

Wembanyama n’est pas une tendance. C’est un événement. Il a déjà influencé les recrutements, les systèmes de défense, les choix de draft. Les jeunes joueurs veulent être comme lui. Les entraîneurs veulent l’avoir. Les propriétaires veulent le payer. Et pourtant, il n’a que 21 ans. Ce n’est que le début. Contre les Trail Blazers, il a montré qu’il peut dominer même quand il ne marque pas. Quand il bloque. Quand il contrôle l’espace. Quand il fait peur.

Frequently Asked Questions

Pourquoi les blocs de Wembanyama contre les Trail Blazers sont-ils si exceptionnels ?

Ses 5,0 blocs par match contre Portland dépassent sa moyenne saisonnière de 3,8, ce qui est rare pour un joueur face à un seul adversaire. Il a même atteint 10 blocs en un seul match — un sommet personnel et l’un des plus hauts totaux de la saison NBA. Ce n’est pas juste une question de taille : c’est une anticipation, une lecture du jeu que peu de joueurs possèdent, surtout à son âge.

Quelle est la différence entre ses performances contre Portland et sa moyenne globale ?

Contre les Trail Blazers, il a augmenté sa précision au tir (41,9 % contre 45,6 % en saison), sa réussite aux lancers francs (91,3 % contre 82,1 %), et surtout ses blocs (5,0 contre 3,8). Il a aussi réduit ses turnovers (2,7 contre 3,1). Cela montre qu’il s’adapte mieux à ce type de défense — plus lente, plus axée sur le poste — et en tire un avantage maximal.

Pourquoi n’a-t-il pas joué le 6 avril 2025 contre Portland ?

Il était listé comme inactif (DNP - Injury/Illness), sans précision médicale. Cela suggère une fatigue accumulée ou une légère blessure préventive, probablement liée à son volume de minutes (34,5 par match en moyenne). Les Spurs ont souvent géré son temps de jeu pour préserver sa santé à long terme — un calcul stratégique face à sa valeur de franchise.

Wembanyama a-t-il déjà fait mieux contre un autre adversaire ?

Non. Même contre les Lakers ou les Warriors, il n’a jamais atteint une moyenne de 5 blocs par match sur une série. Contre Portland, il a trouvé un terrain d’expression unique : une défense plus passive, des pivots plus lents, et une opportunité de montrer sa polyvalence. C’est la seule équipe contre laquelle il a répété ce niveau de domination défensive sur plusieurs matchs.

Est-ce que cette performance pourrait influencer les futurs matchs entre les deux équipes ?

Absolument. Les Blazers devront repenser leur stratégie offensive : ils ne peuvent plus compter sur des actions en poste ou des pick-and-roll lents. Ils devront accélérer, déplacer le ballon, et éviter de laisser Wembanyama se positionner sous le panier. Pour d’autres équipes, c’est un avertissement : si vous ne pouvez pas le forcer à jouer à l’extérieur, vous ne pouvez pas le stopper.

Quelle est la signification historique de ses 10 blocs contre Portland ?

C’est le plus haut total de blocs de sa carrière contre un seul adversaire. Dans l’histoire de la NBA, seuls quelques joueurs ont enregistré 10 blocs ou plus contre une même équipe en une saison. Wembanyama le fait à 21 ans, avec une agilité et une longueur de bras exceptionnelles. Cela place son exploit dans la même catégorie que les performances légendaires de Mark Eaton ou Manute Bol — mais avec une modernité et une polyvalence que ces joueurs n’avaient pas.