Charte LHC

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Valeurs LHC

Les valeurs partagées par tous les blogs membres du réseau LHC sont les suivantes :

  • Liberté d’expression : Droit pour tout individu de communiquer une opinion.
  • Esprit critique : Capacité de l’esprit à juger un être, une chose à sa juste valeur, après avoir discerné ses mérites et défauts, ses qualités et imperfections. − En partic. Esprit de libre examen qui, dans ses jugements, écarte, rejette l’autorité des dogmes, des conventions, des préjugés.
  • Humanisme : Attitude philosophique qui tient l’homme pour la valeur suprême et revendique pour chaque homme la possibilité d’épanouir librement son humanité, ses facultés proprement humaines.

Mode d’adhésion & critères de sélection

Tout blog existant depuis plus de 2 mois peut postuler pour faire partie du réseau. Il peut être proposé par n’importe qui, y compris l’auteur du blog.Outre l’adhésion aux valeurs du réseau LHC, le blog doit remplir les critères suivants :

  • Contenu & ligne éditoriale :
    - Liberté totale d’expression (censure limitée aux commentaires insultants, vulgaires, racistes, etc…). Chaque blogueur membre du réseau reste maitre du mode de modération des commentaires sur son blog
    - Respect des personnes (dans les commentaires et dans les billets). Les blogs pratiquant les attaques ad hominem à longueur de post (ou permettant aux gens de le faire dans les commentaires) ne peuvent pas faire partie du réseau
    - Quand des faits sont appelés à la rescousse de l’argumentation, il faut citer les sources
    - Pas de contrainte de fréquence de publication
  • Design / forme :
    - Afficher sur la page d’accueil du blog le logo LHC, qui fait un lien vers ce blog http://reseau-lhc.blogspot.com/
    - l’orthographe / grammaire doit être à un niveau minimum : pas de blogs avec des fautes toutes les deux lignes
  • Commentaires :
    - Le tenancier du blog doit participer un minimum aux discussions
    - le blog doit proposer une possibilité de suivi des commentaires par courriel et/ou flux RSS

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9 Comments

  1. [email protected] (Anonymous)
    Posted 12/11/2008 at 6:29 pm | Permalink

    Juste une chose, comme ça, en passant, au sujet de la définition d’esprit critique, au cas où vous l’auriez manquée :

    “Capacité de l’esprit à juger un être, une chose à sa juste valeur, après avoir discerné ses mérites et défauts, ses qualités et imperfections”.

    Il me semble, en effet, dans ma grande naïveté, que celui qui se croit, justement, apte à juger un être, une chose à sa juste valeur (etc, etc) manque déjà cruellement d’esprit critique vis-à-vis du seul sujet qu’il est paradoxalement à même de pouvoir cerner avec un minimum d’exactitude : lui-même.

    Dès lors, une telle définition tient grosso modo du dogme et invalide son ajout “part.”.

    Enfin, moi, ce que j’en dis…

  2. Posted 13/11/2008 at 6:37 am | Permalink

    Bonjour courageux anonyme,

    Dans le fait de juger à sa juste valeur, il est évident pour moi que l’on arrête le jugement là où il ne peut plus rien. Personne ne pense que l’on peut juger définitivement et complètement quelqu’un. Mais par contre, dire que l’on ne peut pas juger, c’est refuser l’esprit critique et accepter de nager en plein nihilisme, ou en plein relativisme. Ce que je refuse personnellement.

    La morale politiquement correcte est “schyzophrène” : elle réprouve tout jugement, toute discrimination, alors même que l’acte de juger et de discriminer fait partie intégrante de l’action individuelle. Pas d’action sans jugement. On juge tous les jours, et souvent sur des critères flous et arbitraires. Cela ne doit pas être érigé en critère de vérité (c’est pour ça qu’il y a des tribunaux), mais cela doit rester possible pour agir.

    à bientôt !

  3. [email protected] (Anonymous)
    Posted 16/11/2008 at 7:25 pm | Permalink

    Bonsoir Lomig, et merci pour votre réponse prompte et pleine de bon sens, à laquelle je ne peux bien évidemment que souscrire.

    Pour autant, je vais devoir pousuivre ici mes contrariantes diatribes en précisant que ce que j’entendais souligner ici n’était pas véritablement le vice de forme sur le principe lui-même (même s’il y en a effectivemment un. Seulement, oui, je suis d’accord, si la contrepartie est “devoir se dispenser de tout jugement”, on ne gagne pas au change et on n’avancerait pas). Non, le problème qui me préoccupe est beaucoup plus concret et terre-à-terre.

    Comprenons-nous bien : je ne suis pas ici pour chercher querelle et si mon ton vous paraît cassant, je m’en excuse, mais la question que je me pose et l’inquiétude qu’elle nourrit sont aussi sincères l’une que l’autre.

    Avoir de l’esprit critique, en effet, cela ne demande pas “que” de la réflexion, de la culture, des connaissances ou un regard neuf, ça demande aussi, d’abord et avant toute chose une “méthode”, dans la façon d’articuler, de construire sa pensée, soit : une architecture conceptuelle cohérente (un tamis, pour faire dans la métaphore) qui fera la différence entre “être critique” et “être capable de critique”. Sans cela, sans cette discipline mentale rigoureuse, on se condamne inévitablement à partir dans tous les sens et à faire du produit de cet “esprit critique” revendiqué rien de plus qu’une banale opinion, aussi arbitraire, critiquable et potentiellement conformiste que les autres (mais potentiellement plus érudite ou plus apte à attirer l’admiration).

    Or, justement, il me semble, dans ma grand outrecuidance, que repérer le vice de forme (fondamental, j’insiste) souligné dans mon précédent commentaire serait un préalable en terme de compétences critiques, indispensable à toute poursuite de raisonnements ultérieurs plus élaborés, sur des sujets plus complexes. Parce que ce que vous me répondez et ce qui est écrit sont deux choses très éloignées, quand on y songe… Aussi, parce que si, dans la tête des gens qui passent ici, il y a déjà un amalgame qui en fait des synonymes, autant dire que dans d’autres domaines de telles libertés conceptuelles peuvent entraîner des dérives extrêmement regrettables.

    Bien que partie essentielle de votre Charte et malgré le nombre louable de participants (mes félicitations, c’est un beau cercle), il semble pourtant qu’aucun participant ne l’ait jamais relevé, ce qui, par conséquent (uniquement à mes yeux, sans doute), invalide a priori et potentiellement les propos qu’ils tiendront ici et là.

    En prolongement, je dirais qu’à mon sens, on ne peut juger qu’à partir du moment où on est conscient qu’on n’est pas apte à le faire. On ne peut faire preuve de véritable esprit critique que si celui-ci s’applique d’abord à soi-même. Et malheureusement, sur internet comme ailleurs, quel que soit leur bagage, les gens qui jugent se pensent souvent au-dessus. Mais là, c’est une autre question, celle de la démarche personnelle : pourquoi écrire “pour changer les choses”, sachant que si brillant qu’on puisse miraculeusement être un jour, on ne changera pas les choses ? Il y a là un nouveau paradoxe… critique !

    (Désolé pour l’anonymat de mes élucubrations, mais de toute façon, vu que nos chemins ne se sont jamais croisés, même virtuellement, un pseudonyme ou même mon véritable patronyme ne changeraient rien au fond du problème, alors…)

  4. Posted 16/11/2008 at 7:40 pm | Permalink

    Superbe collection de sophismes. Je suis impressionné.

    Pardonnez-moi si mon ton vous paraît cassant, mais ça me démangeait méchamment.

  5. [email protected] (Criticus)
    Posted 16/11/2008 at 7:54 pm | Permalink

    Ah, Rubin, tu m’as grillé ! Ce qui est étonnant avec le commentaire de ce troll anonyme – désolé pour le pléonasme -, c’est que son commentaire abscons et absurde ressemble étrangement à celui qui a été laissé par un Anonyme sous mon billet, collectionnant lui aussi les sophismes en me reprochant… de collectionner les sophismes. Je n’ose exclure que ces deux anonymes ne soient une seule et même personne…

  6. [email protected] (Criticus)
    Posted 16/11/2008 at 7:56 pm | Permalink

    Le billet en question est « Sylvain Gouguenheim, restituteur d’identités » : http://criticusleblog.blogspot.com/2008/10/sylvain-gouguenheim-restituteur.html

  7. Posted 17/11/2008 at 7:32 am | Permalink

    @ Anonyme : oui, être capable de critique est bien la qualité recherchée. Cela ne signifie nullement que nous l’ayons déjà (ça se travaille chaque jour, à mon sens), mais que nous la visons !

    Par ailleurs, si un ensemble de “règles” devait être cohérent pour exister, on n’aurait pas écrit cette charte. Qui n’est pas faite pour être suivie à la règle, mais pour servir de guide à celui qui passe ici, et qui voudrait connaitre nos “valeurs”. Ni plus, ni moins. Vouloir y lire une somme philosophique cohérente et rigoureuse est sympathique de ta part, mais nous n’avons pas cette prétention.

    Au plaisir !

  8. [email protected] (Anonymous)
    Posted 18/11/2008 at 11:10 am | Permalink

    @Lomig : merci pour la réponse intelligente.

    @Rubin : merci pour la réponse tout court. Il semble que, comme il existe un point je-ne-sais-plus-quoi qui veut que tout débat un peu houleux finisse toujours par évoquer d’une manière ou d’une autre le spectre de l’Holocauste, il y en ait un autre qui s’appelerait le “point Sophiste”, qui consisterait à crier au Sophisme à tout va, haut et fort et “sans la moindre justification” (si elle ne vous plaît pas, celle-là, prenez-vous en à votre ami Criticus, elle est de lui), dès lors qu’on a (visiblement) un blanc argumentatif à meubler. Ce qui, paradoxalement, est déjà un beau Sophisme en soi (comme je le disais ailleurs, à ce tarif, on peut commencer la plus longue partie de Volleyball du monde). Donc pour être tout à fait clair, puisqu’on me reproche par ailleurs d’être abscons (merci pour le “abs” !) : le seul sophisme potentiel contenu dans ma précédente intervention est celui-ci “Comprenons-nous bien : je ne suis pas ici pour chercher querelle” (effectivement, ce n’est pas parce que j’écris une chose que je ne fais pas son contraire, nous sommes d’accord) (même si le fait que je souligne ici ne signifie pas plus que je fais ce fameux contraire, lol).

    @Criticus : ce n’est pas la première fois que l’on me qualifie de troll, figurez-vous, je suppose que je ne vous apprends rien. Du coup, l’expérience aidant, je suis en mesure de donner ma définition dudit troll (qui sera un peu différente de celle de J.R.R. Tolkien, curieusement). Selon toute vraisemblance : “personne qui a le mauvais goût de ne pas être d’accord ou d’émettre quelques objections”. Quant à mon côté “anonyme” semble-t-il fort dérangeant, je vous retourne le compliment : Criticus n’est pas moins anonyme qu’Anonyme, j’espère que vous en êtes conscient. Alors oui, effectivemment, je suis démasqué, remasqué, habillé pour l’hiver, c’était bien moi aussi chez vous, Sherlcok, je n’entendais pas en faire un mystère. Pour moi, le lien était évident, je suis donc ravi que vous l’ayez fait. Quoi qu’il en soit, si j’osais, je dirais que vous voilà en train d’ajouter un nouveau sophisme à notre collection commune en m’accusant de collectioner les sophisme en vous accusant de collectionner les sophismes. Ce sur quoi vous m’accuserez (légitimement) de nouveau sophisme. La partie s’annonce doncaussi serrée qu’improductive. Qui est au service ?

  9. [email protected] (Criticus)
    Posted 18/11/2008 at 1:29 pm | Permalink

    Je ne m’« appelle » pas Criticus, je m’appelle Roman Bernard et Criticus n’est que le nom de mon blog, comme Expression Libre est celui du blog de Lomig Unger ou Ce que je crois celui de René Foulon. Puisque vous êtes bien le même anonyme que celui qui a doublement commenté mon billet sur Sylvain Gouguenheim (je vais vous répondre, patience), vous auriez pu remarquer que je signe de mon nom et que mon identité est indiquée…

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